Contrat hors établissement : le délai précis de livraison ou de réalisation de la prestation doit figurer au contrat.

Un contrat hors établissement commercial est signé dans un lieu qui n’est pas celui où le professionnel exerce son activité en permanence ou de manière habituelle.

Il s’agit donc de contrats signés par exemple dans les galeries marchandes, sur les marchés, au du domicile du consommateur ou sur son lieu de travail.

Les articles L 221-9, L 221-5 et L 242-1 du Code de la Consommation imposent pour ce type de contrat à peine de nullité indiquer, de manière lisible et compréhensible, les caractéristiques essentielles du bien ou du service.

On entend par caractéristiques essentielles les éléments dont le consommateur a besoin pour conclure en connaissance de cause.

L’indication claire et lisible de la date ou du délai auquel le professionnel s’engage à livrer le bien ou à exécuter le service est une mention obligatoire de ce type de contrat.

La Cour de cassation vient de le rappeler dans un arrêt de janvier 2024 ( Cass. 1e civ. 24-1-2024 no 21-20.693) et précise que la mention d’un délai maximum dans les conditions générales, sur l’exemplaire remis au consommateur, ne permet pas de suppléer l’absence d’indication, sur le bon de commande, de la date d’exécution des différentes prestations. Il en est de même de la mention préimprimée sur le bon de commande d’un délai global maximum.

L’arrêt a été rendu en matière de fourniture et pose de panneaux photovoltaïques, le raisonnement s’applique évidemment à tous les contrats hors établissement.

Vos documents commerciaux doivent répondre à de multiples exigences. Contactez nous.

Le cabinet LLM, Société d’avocats vous accompagne dans le cadre de la cession de votre fonds de commerce, de fonds artisanal ou de clientèle libérale.

Le recours a un avocat aguerri à ce type d’opération est indispensable pour déterminer le type d’opération,  pour sécuriser la vente et s’assurer du respect du formalisme auquel doit satisfaire un acte de cession de fonds et ainsi éviter tout litige ultérieur.

Avant de procéder à la rédaction de l’acte, l’avocat aura notamment pour mission de réaliser une étude approfondie de l’intégralité des éléments d’actif qui composent le fonds afin de sécuriser l’opération envisagée.

Une attention toute particulière sera portée au bail commercial des locaux dans lequel le fonds est exploité, et notamment la destination des lieux loués, les conditions de cession (intervention éventuelle ou information du bailleur) et l’éventuel renouvellement dudit bail. 

L’intégralité des contrats régularisés par le cédant seront vérifiés, et notamment les contrats commerciaux.

De même que l’avocat vérifiera en présence de salariés dont les contrats seront automatiquement repris par l’acquéreur que l’entreprise satisfait aux obligations imposées par la loi en la matière : (mise en place d’un CSE, recensement de tous les accords d’entreprise ou de branche, existence d’un règlement intérieur…)

L’avocat devra également s’assurer que le cédant est bien titulaire de l’ensemble des droits attachés au fonds. 

L’avocat accompagnera également le cédant dans l’obtention des autorisations nécessaires.

Postérieurement à la régularisation de l’acte de cession d’un fonds, l’avocat procèdera aux formalités.

Notamment et selon le type de cession, il procèdera aux publicités légales qui ont vocation à informer de la cession les éventuels créanciers du fonds de commerce et qui marquent le point de départ du délai d’opposition de dix jours (trois mois pour l’administration fiscale). 

Durant cette période, l’avocat endosse un rôle de séquestre du prix de vente et dépose les fonds sur un compte CARPA qui est une caisse de contrôle et de sécurisation des fonds.

N’hésitez pas à contacter le cabinet LLM, Société d’avocats si vous souhaitez céder votre fonds de commerce (tous types de commerces : restauration, boulangerie, salon de coiffure, pharmacie, sites internet…), fonds artisanal ou votre clientèle libérale. 

E-DCM : un divorce rapide et désormais dématérialisé

Il n’est plus besoin de passer devant un juge pour divorcer depuis l’instauration du divorce par consentement mutuel contresigné par acte d’avocats. 

Le divorce par consentement mutuel permet de divorcer rapidement dès lors que les parties ont négocié au préalable les différents points afférents au sort des enfants, des meubles, du nom patronymique, du sort du logement, du paiement des impôts et sur une éventuelle prestation compensatoire.

Désormais les avocats disposent d’un outil rapide qui correspond à l’air du temps : l’E-DCM

Il s’agit grâce à cet outil de permettre aux époux et à leur conseil respectif de signer en toute sécurité et en quelques minutes la convention de divorce directement depuis la plateforme e-Actes mis en place par le CNB.

Le coût de cet outil s’élève à 25 €, auquel il peut s’ajouter sous réserve de l’accord des parties l’e-Acte natif d’un montant de 25 €.

Plus besoin de se déplacer à la mairie, de les appeler, les relancer… l’Avocat via cet outil simplifie le recueil des pièces obligatoires et indispensables pour régulariser la convention. 

Une fois que les parties auront signé l’e-convention par consentement mutuel, l’e-acte sera adressé par voie électronique au notaire qui aura été retenu par les époux, lequel sera en charge d’enregistrer la convention et de s’assurer que le délai de réflexion de quinze jours dont doivent disposer les parties a bien été respecté. 

TRAVAUX INACHEVES OU MALFACONS / QUEL RECOURS CONTRE L’ARTISAN ?

Le maître d’ouvrage qui est confronté à des malfaçons ou à des vices de construction dispose de plusieurs garanties lui permettant de se retourner contre l’entreprise à l’origine des travaux.

L’action ne sera pas la même ni les preuves à constituer selon que le chantier a été ou non réceptionné.

Si le chantier a été réceptionné dans l’année, dans cas, la garantie de parfait achèvement pourra être exercée.

Cette garantie peut être actionnée dans le délai d’un an à compter de la réception et permet d’obtenir la reprise des désordres.

Si cette garantie ne peut être enclenchée, la garantie de bon fonctionnement peut également être un levier pour le Maître d’ouvrage puisque cette seconde garantie couvre les défauts qui nuisent au bon fonctionnement de l’ouvrage sur une période de deux ans à compter de la réception des travaux.

Cette garantie a la spécificité de porter exclusivement sur les éléments d’équipement.

A ces deux garanties, s’ajoute la garantie décennale de dix ans, qui a la spécificité d’obtenir la réparation de tous les désordres qui sont de nature à compromettre la solidité de l’ouvrage ou à rendre celui-ci impropre à sa destination.

Il peut égaleemnt être envisagé l’action en responsabilité contractuelle contre le constructeur.

Un avocat ayant une expertise certaine en droit de la construction vous accompagnera à chaque étape, aussi bien au stade amiable pour convaincre l’entreprise de reprendre les désordres, qu’au stade du contentieux en vous aidant à constituer les preuves nécessaires pour obtenir la condamnation de l’entreprise.

LE SORT DU LOYER COMMERCIAL DANS LA TOURMENTE INFLATIONNISTE

L’année 2022 est marquée par le retour de l’inflation et l’explosion  du coût des matières premières et de l’énergie qui impacte fortement les entreprises.

Beaucoup de chefs d’entreprises s’inquiètent également de l’augmentation des loyers commerciaux indexés sur l’indice des loyers commerciaux.

L’indice des loyers commerciaux a été crée en 2008 alors que les loyers étaient traditionnellement indexés sur l’indice du coût de la construction. Or, ce dernier indice connaissait à l’époque des fluctuations de plus en plus sensibles.

Soucieux de ne pas voir l’histoire se reproduire, le législateur a réagi dès le début de l’année 2022.

Ainsi, le décret 2022-357 du 14 Mars 2022 est venu modifier la méthode de calcul de l’indice des loyers commerciaux.

L’indice des loyers commerciaux était auparavant calculé en prenant en compte les indices représentatifs de l’évolution des prix à la consommation , l’indice du coût de la construction ainsi que l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce de détail.

Désormais, il n’est tenu compte que des indices représentatifs de l’évolution des prix à la consommation à hauteur de 75 % et de l’indice du coût de la construction à hauteur de 25 %.

Il n’est plus tenu compte de l’indice du chiffre d’affaires qui favorisait la hausse de l’indice des loyers commerciaux  ce d’autant qu’il intégre le commerce en ligne, qui connait une très forte progression.

Par ailleurs, la loi du 16 Août 2022 portant les mesures d’urgences pour la protection du pouvoir d’achat comprend un dispositif visant à limiter la hausse des loyers commerciaux.

Ainsi, la variation des loyers résultant de l’indexation des loyers réalisée sur la base des des indices allant du 2èmetrimestre 2022 au 1ertrimestre 2023 ne devra pas dépasser 3,5 %.

Ce « bouclier » ne concerne que les petites et moyennes entreprises et ne semble pas concerner toutes les révisions ou indexations.

Il est donc indispensable, avant de l’appliquer, de consulter un professionnel du droit pratiquant les baux commerciaux. 

LA NATURE JURIDIQUE DU DELAI BIENNALE DE L’ACTION EN VICES-CACHES

Lorsqu’un acquéreur souhaite engager une procédure en référé expertise, il doit se garder d’être particulièrement réactif pour introduire l’action au fond, une fois le dépôt du rapport d’expertise judiciaire.

Sur ce sujet, la première et la troisième chambre civile de la Cour de Cassation s’opposent.

La première considère que le délai de deux ans pour agir sur le fondement de la garantie des vices cachés n’est pas un délai de forclusion.

Autrement dit, il s’agit pour la première chambre civile d’un délai de prescription qui pourra être suspendu dès lors que le juge rend une ordonnance de référé.

Au contraire de la troisième chambre civile qui a une nouvelle fois rappelé dans un arrêt très commenté du 5 janvier 2022 que l’action en garantie des vices cachés doit être introduite par l’acquéreur dans un délai de deux ans suivant la découverte du vice. 

Ce délai biennal est un délai de forclusion pour la troisième chambre.

Cette position implique que le délai de forclusion sera interrompu par l’assignation en référé-expertise jusqu’à l’ordonnance qui désigne un expert judiciaire mais recommencera à courir si aucun acte interruptif n’est intervenu dans les deux ans. 

Il est donc essentiel de retenir que le délai de forclusion ne sera pas suspendu pendant les opérations d’expertise et d’autre part que l’effet interruptif du délai de prescription aux actions sera inapplicable. 

En définitive, l’acquéreur sera bien avisé d’assigner au fond dans les deux ans à compter de l’ordonnance de référé sous peine de se voir opposer par la partie adverse la forclusion de son action.

L’Assemblée plénière devra nécessairement trancher cette discordance pour assurer une meilleure lisibilité aux avocats de cette action.

Gare aux faux avis google: Réparation du préjudice moral de la société dénigrée sur Internet

Les entreprises sont particulièrement attentives à leur E-réputation notamment lorsque, afin de gagner en visibilité et donc en clientèle, elles créent une page Google My Business.

L’avis publié par le client internaute peut être négatif et avoir de lourdes conséquences sur la réputation et l’image de l’entreprise. 

L’avis publié en ligne doit donc refléter la réalité de l’expérience vécue avec l’entreprise, ce qui dans l’affaire relatée ici n’était pas le cas. 


Dans une décision du 12 juillet 2022, le Tribunal judiciaire d’Agen a qualifié l’avis litigieux d’un internaute de diffamatoire et condamné l’auteur à verser 3.000 € à l’entreprise au titre de son préjudice moral.


Un client a publié sur la fiche Google My Businessd’une l’entreprise, un avis négatif affirmant que celle-ci n’avait pas respecté ses engagements.

La société a mis en demeure l’auteur de l’avis de modifier son commentaire.

L’avis initial a bien été modifié mais une photographie du courrier de mise en demeure a aussi été publiée.

Quarante-deux personnes ont manifesté leur approbation avec cet avis en cliquant sur la mention « j’aime ».

S’en est suivie une série d’avis négatifs. 

La société est parvenue à convaincre la société GOOGLEde supprimer 5 de ces commentaires mais le mal était fait d’autant que l’avis initial ne faisait pas parti des 5 commentaires supprimés, la société GOOGLEestimant que cet avis négatif ne pouvait s’apprécier comme : 

« dépassant les limites de la libre critique ou manifestement illicite en droit français ».

Finalement il s’est avéré que les faits reprochés à l’entreprise n’étaient pas fondés. 


Le tribunal judiciaire d’Agen estime que les commentaires de l’auteur de l’avis litigieux « ne correspondent pas à la réalité de son expérience »

Selon le Tribunal, l’avis litigieux ne pouvait s’interpréter sous l’angle de la liberté d’un client de critiquer son prestataire car son contenu ne correspondait pas à la vérité, de sorte qu’il avait un intérêt certain à porter atteinte à l’honneur ou la considération de la personne morale.

Selon le Tribunal, l’auteur avait la volonté de diffamer la société et il ne pouvait ignorer les conséquences d’un tel avis sur l’image et la réputation de la victime, d’autant qu’il avait été sommé de retirer cet avis par la mise en demeure adressée préalablement. 

L’auteur de cet avis litigieux a été condamné à régler à titre de dédommagement la somme de 3.000 € en réparation de son préjudice moral

Toutefois, le préjudice financier n’a pas été indemnisé, le Tribunal estimant que le lien de causalité n’avait pas été caractérisé.

Autrement dit, il n’a pas été démontré que la perte du chiffre d’affaires subi par l’entreprise était en lien avec le commentaire négatif.

Gare aux fausses publications sous un pseudonyme dans l’intention de nuire. 

Le contrat de franchise.

Il n’existe pas de définition légale du contrat de franchise.

Il se définit par l’accord entre le franchiseur et le franchisé, le premier acceptant que le second exploite son concept, ses services ou encore ses produits contre versement de droit d’entrée et de redevances.

Le contrat de franchise se caractérise par trois conditions cumulatives :

– La mise à disposition d’un savoir-faire : autrement dit la transmission de l’essence même du concept, des connaissances pratiques, du secret qui entoure le concept ;

– La mise à disposition du nom commercial, des logos, brevets…

Couramment, le franchiseur met à la disposition du franchisé la clientèle ainsi qu’une licence de marque ;

– L’assistance permanente au franchisé afin qu’il développe son activité et exploite le concept.

L’article R330-1 du Code de commerce impose la remise d’un document d’information précontractuel au futur franchisé 20 jours avant la signature du contrat de franchise. 

Le contrat de franchise est un contrat complexe qui doit être rédigé par un professionnel du droit.

Ce contrat devra définir les droits et obligations de chacune des parties ainsi que  les éléments essentiels tels que le marché sur lequel le franchisé pourra rayonner, le réseau qui lui sera ouvert, le savoir-faire qui lui sera transmis…

Certaines clauses appellent à la vigilance notamment la clause d’exclusivité, de non-concurrence.

Il est essentiel que le Franchisé ait conscience de ses engagements et que le Franchiseur présente les conditions financières, économiques et juridiques lui permettant de proposer un tel contrat. La Franchise n’est ouverte qu’aux entreprises remplissant des critères spécifiques.

Nous apprécierons avec vous si votre entreprise est à même de s’engager dans un contrat de Franchise.

LLM, Société d’avocats se tient à votre écoute pour vous accompagner dans l’élaboration ou l’étude de tout contrat de franchise. 

L’INTÉRÊT DE SOUSCRIRE POUR LE MAÎTRE D’OUVRAGE UNE ASSURANCE DOMMAGE-OUVRAGE : UN REMBOURSEMENT RAPIDE DES TRAVAUX DE RÉPARATION

Lorsque vous prenez la décision de construire une maison, il est essentiel de souscrire une assurance dite « dommages-ouvrage ».

Celle-ci vous permettra en cas de désordres affectant l’immeuble d’être remboursé des travaux de réparations. 

Beaucoup de maîtres d’ouvrage ignorent qu’en application de l’article L.242-1 du Code des assurances cette assurance est obligatoire.

Autrement dit, vous êtes tenus de souscrire une assurance dommages-ouvrage lorsque vous décidez de faire construire ou de rénover une maison.

Cette assurance dommages-ouvrage a été instituée par la loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 relative à la responsabilité et à l’assurance dans le domaine de la construction, la loi dite « loi SPINETTA ».

Cette loi a posé outre cette obligation de souscrire une dommages-ouvrage, une seconde qui pèse sur les constructeurs de souscrire une assurance décennale compte tenu de leur responsabilité de plein droit à l’égard du maître d’ouvrage pour tous les dommages qui surviendraient pendant les dix ans suivant la réception de la maison ;

L’intérêt premier de cette assurance est de vous protéger et de vous remboursez rapidement les travaux de réparation des dommages qui sont couverts par la garantie décennale. 

L’assurance dommages-ouvrage couvre les malfaçons et vices qui affectent la sollicitent de la construction tels que : L’effondrement de toiture, des fissurations sur les murs ou façade, un défaut d’isolation thermique des murs..

Cette assurance dommages-ouvrage prend effet après l’expiration de la garantie de parfait achèvement laquelle est d’un an à compter de la réception des travaux et vient à expirer en même-temps que la garantie décennale. 

En mobilisant cette assurance dommages-ouvrage, le maître d’ouvrage bénéficiera du paiement des réparations rendues nécessaires à raison des malfaçons relevées. 

Notez que le choix de l’assureur est libre mais il est vivement conseillé de retenir un assureur notoirement connu. 

Une fois les malfaçons détectées, vous devrez déclarer le sinistre dans le délai fixé par le contrat et par lettre recommandé avec accusé de réception. 

A compter de cette déclaration, l’assureur devra vous informer de la mise en jeu ou non de la garantie dans un délai de 60 jours à compter de la déclaration de sinistre. 

L’assureur devra ensuite vous présenter une offre d’indemnisation dans un délai de 90 jours. 

L’intérêt de cette assurance dommages-ouvrage réside en ce que l’assureur est tenu de régler l’intégralité des travaux de réparation nécessaire sans qu’aucune franchise ne puisse vous-être appliquée.

La SCP LLM, Société d’Avocats vous accompagne à tout instant aussi bien au stade de la déclaration de sinistre, que lors des opérations d’expertise, que lors des négociations avec l’assureur et bien entendu devant les tribunaux. 

Accidents de la route : la loi BADINTER et les règles d’indemnisation

Accidents de la route : la loi BADINTER et les règles d’indemnisation

La loi du 5 juillet 1985 dite BADINTER encadre l’indemnisation des victimes des accidents de la route.

Cette loi s’applique aux victimes d’un accident de la circulation dans lequel est “impliqué” un Véhicule Terrestre à Moteur.

Trois conditions sont requises pour que cette loi s’applique :

> Il faut être en présence d’un accident de la circulation ;

> Il faut également qu’un véhicule terrestre à moteur soit impliqué ;

> Enfin, établir l’implication du véhicule dans l’accident.

De cette loi découle une obligation d’indemnisation à la charge de l’assureur du véhicule impliqué.

Les assureurs sont en première ligne et il pèse sur eux plusieurs obligations :

> Informer la victime de la possibilité pour elle d’être assistée par un avocat et un médecin de son choix.

> L’assureur est également tenu de soumettre à la victime de la route une offre d’indemnisation dans un délai de 8 mois à compter de l’accident ou de 5 mois à compter de la consolidation en application des dispositions de l’article L211-9 du Code des assurances.

L’article 3 de la loi BADINTER pose que les victimes de dommages corporels sont systématiquement indemnisées sans que l’assurance ne puisse leur opposer leur propre faute sauf en cas de faute inexcusable qui se révèle la cause exclusive de l’accident.

Concernant l’indemnisation du conducteur du véhicule impliqué, sa faute de conduite pourra lui être reprochée et dans ce cas venir limiter ou même exclure l’indemnisation de ses dommages corporels ou psychiques.

Vous êtes victime d’un accident de la circulation, conducteur, piétons, cycliste… le Cabinet LLM, Société d’Avocats vous accompagne dans le cadre de la procédure d’indemnisation y compris en cas de contentieux et de saisie des juridictions.